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A partir du début du XXème siècle la Martinique s'est lancée dans la production de rhum vieux sous l'impulsion de M. Jacques Bally. En  1920 Jacques Bally,  y commence la production de rhum à partir d’une colonne de distillation qu’il a lui-même créée. Dès 1924, il sera le premier à élever ses rhums en fûts.

Par ailleurs un extrait du décret de 2015 relatif à l'appellation d'origine contrôlée Rhum de la Martinique est la reconnaissance officielle de l'apport de cette personnalité ainsi que de sa famille à l'histoire du rhum de l'île.

L’habitation Lajus, composée d’une petite sucrerie et d’un moulin à eau, a vu le jour vers 1670 au Carbet. Cet ingénieur de l'Ecole Centrale de Paris a racheté la plantation sucrière Lajus en 1917. Puis il a construit sa propre colonne de distillation en 1920. Fruit de sa volonté ou bien du hasard, M.Bally se retrouve à stocker du rhum dans des contenants en chêne. Ainsi il se rendit compte que le rhum avait pris une certaine coloration et s'est également bonifié au contact du bois. C'est l'histoire de tous les spiritueux vieillis qui se répète.

Puis il commercialise son premier rhum et rencontre un franc succès. Il décide dès la récolte de 1924 de mettre une partie de sa production à vieillir. C'est  ailleurs le plus vieux millésime embouteillé par cette marque bien entendu aujourd'hui épuisé.

Cependant quelques bouteilles carrées du millésime 1929 sont mises en vente au compte goutte chaque année.
Élaboré désormais à la distillerie Saint-James, Bally reste considéré comme l’un des rhums les plus traditionnels de Martinique.