Stauning bastard research series - 46,3%

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Un whisky qui mêle le Danemark avec sont vent de la mer du Nord à la chaleur et au désert du Mexique, produit à partir de seigle et vieilli dans des ex fûts de mezcal. Une bouteille avec une étiquette très atypique et effectivement naturellement comme ceci est ce que le consommateur va naturellement reçu, pas sur. Mais néanmoins la découverte en vaut vraiment le détour. Stauning Bastard développe un caractère riche et prononcé typique whisky de seigle avec toutefois davantage de rondeur et de délicatesse apporte par le fût de Mezcal.[br][br]

Certes on n'est loin d'un style dans le classique mais c'est juste parfaitement exécuté. Stauning aime s'affranchir des traditions et fait place aux expériences et à l'innovation son terrain de jeu favori. Personnellement j'apprécie le côté légèrement fumé et iodé apporté parle fût de Mezcal.[br][br]

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Notes de dégustation

Nez : Délicatement fumé , boite à cigare, sucre cuit, agrumes et raisins secs.

Bouche : Tout de suite sur les épices qui s'accompagne d'une note fumée. Ensuite elle se fait plus gourmande sur le sucre brun, la mélasse, sablés bretons.

Finale : Longue, légèrement fumée puis salée.

Fiche technique

Embouteilleur: OFFICIEL
Origine: DANEMARK
Tourbé/Non tourbé: NON TOURBE
Contenance: 70cl
Packaging: SANS ETUI
Degrés: 46,3%
Profil aromatique: FUME ET GOURMAND

Stauning se situe au Danemark, sur la péninsule du Jutland, un lieu ou le vent de la Mer du Nord balaie les tourbières et les champs de céréales. Auparavant personne n'avait pensé a exploiter cette orge pour la production de whisky. Finalement avec le recul on se dit qu'il ne manquait qu'une distillerie pour planter le décor.

En 2005 , neuf amis amateurs passionnés de malt se lancent. Ils retapent et modernise une vieille boucherie en l'équipant de petits alambics portugais. Et réutilise les fonctions de la boucherie puisque le fumoir à jambon devient fumoir à grain. Puis la chambre froide se transforme en air de maltage "à l'ancienne".

Ensuite un petit coup de pouce du destin. Le passage sur les lieux de Jim Murray auteur du Whisky Bible, marque un tournant. Car Murray compare le new-make danois au Ardbeg des années 70 rien que ça. De quoi motiver les compères à prospecter les banquiers. En 2007 Stauning, à peine sortie des langes, déménage et s'installe dans une ferme des environs.

En 2009 une fois le déménagement terminé , la production reprend de plus belle. Puis en 2011, les premières eaux de vie de seigle sortent et connaissent un beau succès avec en point d'orgue. Par ailleurs la sortie en 2012, du premier single malt , connaîtra un excellent accueil sur la scène internationale.

Grâce a la qualité de leur travail , un an plus tard, le destin frappe à la porte de la distillerie. Distill Venture, filiale de Diagéo, se positionne pour entrer au capital de Stauning. Bien entendu cette opportunité apporte des perspectives qu'il n'avait jamais pu imaginer. Ainsi il voit leur rêve devenir réalité. Avec la possibilité de passer le cap des 900 000 litres d'alcool pures distillés par an.